BD Classic

Elle retourne dans son clan et découvre son frère mourant. L’utilisation de la magie est formellement interdite dans son clan, mais pour le sauver, elle décide cependant d’utiliser à nouveau la magie du masque, et elle est bannie de son village pour cela.

Qu’importe, elle a décidé de ne plus avoir peur et de se résigner, elle partira donc à Massaka dans les Terres d’Ogon à la recherche de sorciers lui permettant de se débarrasser du masque et de son emprise sur son âme…car en effet, elle ne peut pas laisser le masque trop éloigné d’elle sous peine d’en perdre la vie.

Dans sa quête, un sorcier Raka-Rongo est aussi sur ses traces pour récupérer le masque, mais heureusement il y a aussi un centaure girafe Tora’n dont le peuple se devait de protéger le clan des Blancs-Visages. Ayant échoué à les protéger correctement, il s’est donc engagé à suivre Itomë et à la protéger dans sa quête.

Mon avis :

Bien documentées dans le dossier de presse du premier épisode, les Terres d’Ogon se découvrent peu à peu à nous grâce à la carte reprise en pages de garde et sur laquelle on peut découvrir le périple d’Itomë de Dumaranga à Massaka, la Terre des Sorciers. Ces Terres d’Ogon complètent les Terres d’Arran au sein desquelles évoluent Nains, Elfes, Orcs et Gobelins. Après avoir découvert le petit Kulu et les Zul Kassaï… nous suivons cette fois la jeune Blancs-visages Itomë et le jeune Dents-limées Djo-Djo

Au dessin, nous retrouvons Sierra (Hell Blair) qui a rejoint la grande équipe des dessinateurs collaborant à l’épopée des Mondes d’Aquilon (Terres d’Arran et Terres d’Ogon) avec déjà Mages 6 et Orcs et Gobelins 10 (Dunnrak).

Son graphisme dynamique est de toute beauté pour nous emmener dans les péripéties vécues par la jeune Itomë pour rejoindre le pays des Sorciers. La pleine page 26 avec la vue sur la savane africaine est superbe !  et la colorisation de l’habituel Nanjan sublime l’ensemble, vraiment un très bon travail de sa part !

Jarry prend la place d’Istin au scénario et parvient à développer la série concept en mêlant des légendes africaines avec l’héroic-fantasy. Il s’amuse aussi à jouer des contrastes entre les jeunes Itomë et Djo-Djo, pourtant issu de clan opposé mais se chamaillant comme frère et sœur. C’est aussi l’occasion de mieux découvrir le peuple des centaures girafes dont on avait pu croiser brièvement deux spécimens dans le premier épisode des Terres d’Ogon. Nul doute qu’ils interviendront encore…

Les amateurs n’ont pas fini de pouvoir découvrir les riches univers qui se développent en continu et à un rythme soutenu vu la participation de très nombreux auteurs.

Maroulf