Oliver page et les tueurs de temps
Scénariste : Stéphane Desberg
Dessinateur : Griffo
Coloriste : Felideus
Editeur: Glenat

Mon avis
En seulement deux mois, Glénat nous a sorti « Oliver Page et les tueurs du temps», le dernier diptyque de Griffo et Desberg.
Cette histoire de science-fiction surfe sur des thèmes déjà exploités, mélangeant influence du film Alien, voyages dans le temps de Orson Wells et également Jack l’éventreur, mais j’ai toutefois été moins emballé pour ce récit. Desberg n’est pourtant pas un novice et on lui doit d’autres séries remarquables (421, Scorpion, IR$, Cassio, SOS Bonheur…) mais il a utilisé cette fois-ci de trop grosses ficelles scénaristiques qui ne font pas prendre suffisamment la mayonnaise. Certes le but est de divertir et il ne s’encombre pas des éventuels paradoxe temporels (comme lorsque Oliver se surprend lui-même planche 26), mais cela ne parvient pas à décoller pour moi.

Et le dessin de Griffo dont je suis pourtant très fan ne sauve pas le récit non plus. Malgré par exemple une belle double page dans le métro (planches 38-39), rien à faire, je le préfère dans les histoires plus historiques telles Giacomo C.
Au final, un récit distrayant et qui vous fera voyager hors du temps mais qui ne marquera pas les esprits surtout parmi l’encombrement des sorties annuelles en bande dessinée.
Maroulf