L’histoire se passe dans le bas-Congo, en Afrique équatoriale française en 1934. Lisa, passionnée par l’observation des oiseaux, vit péniblement ses contacts avec un milieu colonial sans scrupule. Le ciel va s’éclaircir pour elle lorsque sa route va croiser celle de Paul Roncil, un ornithologue respectant tant la population locale que la nature environnante.
Le couple va se heurter à la brutalité du monde colonial et va tenter d’y échapper mais peut-on échapper à un monde de brute ?
Il n’y a que les calaos blancs pour rappeler aux hommes qu’ils devraient prendre une bonne leçon d’humilité…

Mon avis
Outre l’histoire décrite ci-avant, cette histoire évoque également le véritable génocide de milliers d’hommes entraînés par la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Brazzaville à Pointe-Noire et surnommé Congo-océan (ce génocide est également évoqué par l’album « Africa Dreams » de Maryse et Jean- François Charles récemment sorti).
Le contexte colonialiste y est présenté de manière assez radicale mais probablement pas très loin de la réalité, empreint d’un esprit raciste et dénigrant vis-à-vis de la population autochtone et peu respectueux du milieu de vie.
Si la personnalité des personnages peut paraître à priori un peu caricaturale, c’est probablement que la réalité l’était et les critiques de Tintin au Congo font pâle figure par rapport aux exactions de cette population blanche amorale.
Une bande dessinée qui présente l’avantage de cumuler une réalité historique avec une histoire romantique où les parfums de l’Afrique ne sont jamais très éloignés…