Série: La Conjuration d'Opale #3
Auteurs: Corbeyran / Grun
Editeur: Dargaud
Une chronique BD : Génération BD
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Voici sortie le troisième volet de la série « fantastico-historique », « La conjuration d’opale » s’intitulant : Les Gemmes.
Petit Rappel du début du récit de cette histoire qui débute donc à la Rochelle en 1628 dans un contexte de guerre de religion (guerre de Trente Ans) et met en présence un trio de personnage : un mercenaire suédois musclé (Erik), une belle corsaire noire (Walaya) et un jeune savant mystérieux (Joachim). Héritiers de parents ayant fait, soixante-sept ans plus tôt, un serment à Nostradamus, ils possèdent chacun une opale mystérieuse servant à protéger l’oeuvre du grand homme. Richelieu associé à la secrète loge « Ars Magna » détentrice de pouvoirs occulte tente de s’emparer des opales afin d’élucider les textes secrets de Nostradamus. Le trio tache également de reconstituer un puzzle ésotérique, mais celui-ci se trouve confronté à plusieurs reprises aux attaques des sbires de la loge. C’est dans la ville d’Anvers qu’il fait expertiser ses opales (déclarées fausses) pour ensuite se les faire voler par la loge. Joachim victime de la peste est brûlé en place publique.
Ce troisième tome démarre lorsque Walaya et Erik découragés sont rejoints, contre tout attente, par Joachim que tous croyaient mort. Après quelques péripéties, celui-ci est parvenu à récupérer les gemmes qui lui avaient été dérobés et même à s’emparer d’un coffret portant le symbole de la mystérieuse loge « Art Magna » contenant les ordonnances de Nostradamus. Naviguant en direction de Rouen afin d’y rencontrer un certain Pierre Corneille dans le but de lui confier un travail de décodage des textes, ils sont attaqués par un monstre marin ……. .
Même si dans ce troisième volet, Corbeyran et Hamm semblent avoir décidés de peu faire progresser l’énigme, c'est surtout au travers des péripéties d’un seul de nos trois héros qu’au départ tous semble séparés que des réponses se font entrevoir. Quoi qu’il en soit, cette ballade réalisée au 17ème siècle, dans un environnement des plus hostiles, en compagnie de protagonistes plutôt connus tels le cardinal Richelieu, le peintre Rubens, l’auteur Corneille reste dès plus agréable, intéressant et parfois surprenant.
Grun, encore une fois de plus égal à lui-même, nous réinvite à apprécier ces planches aux ambiances des plus chaleureuses (tantôt filtrées au bleu, tantôt filtrées à l’orange). Son trait reste précis, une réelle petite merveille et avec en sus la réalisation de certaines vues plongeantes sublimes réalisées dans de plus grandes cases, on ne peut que prendre du plaisir plein les yeux.
Bonne lecture aux aficionados du genre !
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