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Les Fauves d’Angoulême 2022
Voici le palmarès complet des Fauves de cette 49ème édition de la bande dessinée d’Angoulême. Comme on s’y est habitué depuis plusieurs années déjà, peut-être des albums intéressants, mais certainement pas des bandes dessinées grand public.
Des Prix qui récompensent essentiellement des albums parus chez des « petits éditeurs » de la bande dessinée alternative (çà et là, Editions 2024, Atrabile, Requins marteaux…).
- Fauve d’or – Prix du meilleur album pour « Ecoute, jolie Marcia » de Marcello Quintanilha (çà et là)
- Prix spécial du jury pour « Des vivants » de Raphaël Meltz, Louise Moaty & Simon Roussin (2024)
- Prix de la série pour « Spirou l’espoir malgré tout » d’Emile Bravo (Dupuis)
- Prix Révélation pour « La vie souterraine » de Camille Lavaud Benito (Les Requins Marteaux)
- Prix de l’Audace pour « Un visage familier » de Michaël Deforge (Atrabile)
- Prix du Patrimoine pour « Stock Ruber baby » de Howard Cruse (Casterman)
- Prix jeunesse 8-12 ans pour « Bergères guerrières » de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais (Glénat)
- Prix jeunesse 12-16 ans pour « Snapdragon » de Kat Leyh (Kinaye)
- Prix de la bande dessinée alternative pour « Bento » de Radio as paper (France)
- Fauve Polar SNCF pour « L’entaille » de Antoine Maillard (Cornélius)
- Prix du public France télévision pour « le grand vide » de Léa Murawiec (2024)
- Prix éco-fauve pour « Mégantic un train dans la nuit » de Anne-Marie Saint-Cerny & Christian Quesnel (écosociété)
- Fauve des lycéens pour « Yojimbot » de Sylvain Repos (Dargaud)

Que dire d’Edgar Félix Pierre JACOBS (né en 1904!) que vous ne sachiez déjà ?
Qu’il fut Baryton à l’opéra ?
Qu’il commença par illustrer des catalogues de grands magasins ?
Que sa première BD fut la reprise de Flash Gordon parce que l’occupant avait interdit les comics américains dans les revues belges ?
Qu’il redessinera la plupart des Tintin, établissant ainsi la ligne claire attribuée à HERGE ?
L'Histoire du petit monde du IXème Art retiendra surtout son oeuvre: Blake et Mortimer, la BD la plus bavarde de l’histoire de la BD.